DEFINITION.
Fracture ; cassure ou rupture violente d'un os ou d'un
cartilage osseux.
En pratique, il est possible d’espérer une
réparation pour les fractures des os longs chez les animaux qui pèsent moins de
250 kg,
au-dessus cela est incertain.
TYPE DE FRCTURE.
On distingue:
·
Les fractures simples
ou internes ne sont pas visibles en surface.
·
Les fractures
compliquées ou ouvertes entraînent la déchirure de la peau, laissant
parfois l'os à nu.
→ On parle de fractures
simples ou multiples selon le nombre de fragments auquel est réduit l'os.
→ On parle de fractures
complètes si la rupture est totale, et incomplètes si elles surviennent
partiellement sur la diaphyse (partie médiane d'un os
long), accompagnées de déformation.
LES SYMPTOMES.
La plupart des fractures sont causées par un
choc traumatique ; les symptômes de la fracture sont :
- Douleur locale intense, un
ramollissement et un renflement accompagnés d'une certaine déformation.
- Seule une radiographie aux
rayons X permet de détecter et de définir précisément le type de fracture.
LES INFECTIONS DES FRACTURES.
Les infections des fractures compliquées sont traitées avec des
antiseptiques et des antibiotiques. Si les fragments osseux se chevauchent, le
traitement est plus compliqué. C'est ce que l'on appelle la réduction. Si cette
méthode ne permet pas un réalignement satisfaisant, on recourt généralement à
une opération chirurgicale qui relie les fragments osseux au moyen de vis, de
clous, de tiges et de plaques métalliques. Quand les fragments sont réalignés,
ils sont maintenus de l'extérieur par un plâtre ou une attelle afin
d'immobiliser la fracture et de favoriser la synthèse de tissu osseux et la
cicatrisation. En cas de fracture des côtes, le thorax est souvent immobilisé
par bandage pour réduire la douleur causée par le mouvement respiratoire. Lors
de la cicatrisation, l'organisme fabrique des tissus neufs reliant les
fragments osseux. Les minéraux contenus dans ces tissus contribuent à renforcer
la nouvelle structure osseuse. Voir Ostéoporose.
TRAITEMENT
·
Le traitement des fractures
est l’immobilisation En fonction du type et du niveau de la fracture, le mode
d’immobilisation sera différent. Le comportement du cheval est déterminant.
Dans un premier temps,
·
pour les fractures distales
des membres. Juste après l’accident, on applique un pansement multicouche,
semi-rigide, le bandage de Roberie-Jones. L’intérêt de ce bandage est d’éviter
aggravation de la fracture.
·
De ménager les tissus mous,
de permettre le transport et d’habituer le cheval à l’immobilisation.
·
Le pansement est recouvert
d’un bondage adhésif ; on peut
fixer des attelles de chaque cote (en général des morceaux de manche â balai,
parfois de la gouttière (P. V.C) Ce pansement est laissé en place de quelques
heures à quinze jours selon les circonstances.
·
Four les fractures
proximales des membres, on peut utiliser dans un premier temps des systèmes
d’attelles telles que l’attelle de Thomas. L’immobilisation permanente est
réalisée par la mise en place d’un “plâtre” en résine, Il est réalisé soit sous
anesthésie générale, soit debout sous neuroleptanalgésie dans la barre de
soins. Il est laissé en place trois à quatre semaines puis changé, ou
transformé en attelle pour encore trois à quatre semaines.
·
La cure chirurgicale des fractures
est le plus souvent nécessaire. on utilise les techniques d’ostéosynthèse
(réunion des fragments à l’aide de vis, plaques, etc.) Le réveil du cheval et
son relevé après l’anesthésie générale restent une étape décisive.