Assurer
une hémostase, c'est arrêter le sang qui s'écoule d'une plaie ou d'un vaisseau
sanguin rupture (hémorragie).
1.
Rupture d'un vaisseau sanguin (artère ou
veine):
Le
sang s'échappe d'une :
·
Artère rupture par saccades avec une couleur
rouge intense,
·
Veine sous la forme d'une nappe
d'inondation rouge sombre.
Dans les deux cas, il est important
d'arrêter au plus vite l'hémorragie en appliquant un garrot ou en
exécutant une ligature (attache).
. Garrot : Autour d'une extrémité qui saigne, serrer un garrot
d'Esmarck, un tube de caoutchouc ou même un lien de fortune avec bâton
de serrage, qu'on installe un peu plus haut que la plaie.
→Ne pas laissé en place plus d'une ou deux
heures, durée qui permet de traiter plus définitivement l'accident.
. Ligature:
Comprimer très fortement la plaie,
relâcher et repérer l'endroit d'où le sang s'écoule, pincer cet endroit
avec la pince hémostatique, recommencer si le sang continue à couler.
Des que s'arrête la principale hémorragie,
soulever doucement la pince en même temps que le vaisseau, entourer ce dernier
avec un fil placé entre les chairs et le bout de la pince, serrer et nouer le
fil, enlever la pince, tamponner à la teinture d'iode.
1. Plaie sanglante:
Faire un gros pansement bien serré après
avoir recouvert la plaie avec une poudre de sulfamides.
Précautions complémentaires:
Dans les deux cas, mettre au repos,
prendre la température pendant 2 ou 3 jours. Si elle dépasse 38° C, donc il y a
une infection (administrer des antibiotique par voie générale) ; si elle reste
à 37-38° C, laisser le pansement en place pendant 5 ou 6 jours, traiter la
blessure comme une plaie ordinaire, remettre au travail 2 ou 3 jours plus tard.
Exécuter
une suture, c'est refermer une plaie grâce à un fil et une aiguille ou par tout
autre moyen on distingue:
·
Les points simples.
·
Les points sergés.
·
Les points en U
·
Bandes adhésives
ü
Bandes adhésives (collante):
Si la plaie est plate, franche, propre
et ne saigne qu'à peine, coller les bandes perpendiculairement à ses lèvres
rapprochées autant que possible la saupoudrer de sulfamides, laisser les
bandelettes en place jusqu'à ce qu'elles tombent d'elles-mêmes. Passer sur la
cicatrice de la pommade à l'oxyde de zinc.
ü
Fil et aiguille:
·
Si la plaie est profonde et saigne beaucoup,
arrêter l'hémorragie si possible, nettoyer à l'eau salée ou a l'alcool-éther.
·
Soulever l'un de ses bords avec la pince à dents
de souris, le traverser de dehors en dedans avec l'aiguille, soulever l'autre
bord et le traverser de dedans en dehors, tirer le fil, le tendre et le nouer
par un nœud de chirurgien bloqué à deux reprises.
·
Recommencer jusqu'à fermeture complète, sauf à
la commissure basse de la plaie afin de permettre son drainage.
·
Nettoyer, asepsie avec la Bétadine et saupoudrer de
sulfamides,
·
mètre la vaseline sur la peau en dessous de la
plaie.
·
Mettre le blessé au repos, avec s'il le faut un
collier à chapelet pour l'empêcher de mordiller sa blessure.
·
Ne renouveler ces soins que si la fièvre est
plus de 38 %
ü Epingles
et fil:
S'il s'agit d'une petite plaie en forme de boutonnière, à
l'occasion d'une saignée par
exemple, on peut délimiter ses bords
avec une épingle autour de laquelle on fait un nœud comme le montre la figure
ci-dessous et dont on raccourcit ensuite la pointe.
Poudrée
de sulfamides, la plaie guérit en 4 ou 5 jours au bout desquels on retire
l'épingle et le fil en même temps.
S'il s'agit d'une plaie déchirée plus vaste
(paupières, naseau ou aile du nez), on exécute une suture entortillée (courbe)
avec plusieurs épingles (de sûreté si possible) et un fil disposé comme le
montre la figure ci- contre.
→La douleur et les défenses du blessé seront
nulles si la suture est exécutée dans les quelques instants qui suivent
l'accident.
1. Emploi des boutons ou de tuyau:
Si
la tension des chairs risque de déchirer la peau après une suture, il est bon
avant de nouer les deux extrémités du fil, de les faire passer par les trous
d'un bouton de couturière installé, ou a
travers un tuyau lorsqu’on applique des point de sutures en U.
2. Drainage des plaies :
Toutes les plaies fortement souillées
doivent pouvoir se drainer. Avant de suturer la plaie :
- On allonge entre ses lèvres une conduite fait d'un mince tube de caoutchouc munit de plusieurs orifices et préalablement bouilli.
- Ou avec une petite écharpe de gaze stérilisée on laisse l'une des extrémités du drain dépasser la commissure basse de la plaie, on suture celle-ci (et s'il en est besoin, on immobilise le drain avec deux épingles de sûreté traversant ses extrémités).
Le dispositif est remplacé tous les 2 ou 3
jours. Pour ce faire, on attache un drain neuf à l'extrémité haute du drain
ancien puis on les tire l'un à la suite de l'autre du haut en bas de la plaie
par-dessous la suture.
- Le drain est supprimé dès que l'écoulement est minime. Il est bon de vaseliner la peau sur la surface où le drain se déversera.
3. Pansements :
Les pansements ont pour but de protéger
des plaies ou de combattre l'inflammation.
L'inflammation
est une réaction des tissus qui luttent contre la présence de microbes ou
d'éléments à éliminer du corps.
Elle se caractérise par trois signes rougeur
de la peau par afflux anormal de sang, douleur souvent vive, déformation
par œdème, Les pansements peuvent être secs ou humides.
a)
Pansement sec:
1. Sur une plaie bien nettoyée et saupoudrée
de sulfamides, appliquer une gaze
stérilisée (ou un tulle gras), puis une ou
plusieurs couches de coton hydrophile.
2. Ensuite une ou deux bandes déroulées en
remontant de bas en haut contrairement au sens de l'apport de sang venu du cœur,
et en laissant déborder une faible épaisseur de coton aux deux extrémités du
bandage.
3. Enlever le pansement au bout de 7 ou. 8
jours si tout reste normal.
4.
Surveiller pendant ce temps la température; si elle s'élève ou si les alentours
du pansement se tuméfient (gonflent) à leur tour, renouveler le pansement et
avertir le vétérinaire.
5.Agir de même si le pansement s'humidifie par l'intérieur ou s'il
provoque une douleur dont la présence ; fait boiter le cheval. Ce pansement
classique est de plus en plus fréquemment remplacé par l'application de tissus
ou de bandes adhésifs.
b)
Matériels de pansement :
-Paquets de
coton hydrophile ou de coton cardé (arrangé), ce dernier réservé
aux rembourrages et n'absorbant pas l'humidité (gaze à pansement en compresses
ou en nappes).
- compresses
de tulle gras, qui n'adhèrent (qui
ne se colle pas) pas aux plaies
- paquets de coton pour pansements de pieds et
capitonnage (rembourrage) de fers à plaques ou à éclisses (attelle).
- bandes en gaze ou en crêpe (élastique) de diverses
largeurs
- bande chevillière et passement de sparadrap pour
pansements du sabot.
ü
Bandes adhésives (collante):
Si la plaie est plate, franche, propre
et ne saigne qu'à peine, coller les bandes perpendiculairement à ses lèvres
rapprochées autant que possible la saupoudrer de sulfamides, laisser les
bandelettes en place jusqu'à ce qu'elles tombent d'elles-mêmes. Passer sur la
cicatrice de la pommade à l'oxyde de zinc.
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