Subscribe For Free Updates!

We'll not spam mate! We promise.

vendredi 10 mars 2017

structure de pied du cheval

ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DU PIED
Anatomie du pied
    Par définition, le pied du cheval correspond au sabot et a toutes les structures qui y sont contenues.
     Le sabot est seulement l’épiderme corne du pied (sole, paroi, et fourchette). Il n’est ni vascularisé, innerve ; sa nutrition est assurée par le derme formant le podophylle. Le sabot est compose des formations suivantes 
 La paroi:    
          La paroi du sabot contient environ 25 % d’eau. Elle est composée de cellules épithéliales kératinisées, qui sont solidement cimentées par de la kératine. Ces cellules kératinisées sont arrangées en tubules qui naissent au niveau de la papille du chorion de la couronne. Ces tubules sont parallèles entre elles et perpendiculaires a la couronne. Leur centre est compose de kératine et de cellules mortes.
La paroi du sabot est un épithélium corne constitue de trois couches :
     a. La première couche, ou couche superficielle, est formée par le périople et le périonyx. Le périople s’étend  jusqu’a environ 2 cm au-dessous de la couronne, excepte au niveau des talons, ou il recouvre le bulbe des talons. Le périonyx est constitue d’une fine couche de squames cornées qui donne un aspect lustré a la paroi, en dessous du périople. Il contribue a protéger la paroi de l’évaporation.
     b. La seconde couche, ou couche moyenne, constitue la majeure partie de la paroi, c’est également la couche la plus dense. C’est elle qui renferme les pigments lorsque la corne est teintée.
    c. La troisième couche, ou couche profonde, est la couche lamellaire, ou kéraphylle qui constitue l’épiderme lamellaire du sabot. Cette couche lamellaire est concave d’un bord a l’autre, et contient environ 600 lames primaires. Chacune de ces lames primaires porte au moins cent lames secondaires. Ces lames sont imbriquées dans les lames issues du derme, qui couvre la face dorsale de la troisième phalange. Cette imbrication de lames assure la suspension de la troisième phalange a la paroi du sabot. Ces lames supportent une grande partie du poids du cheval.
      La surface d’appui de la paroi est divisée en trois parties, la pince, les quartiers et les talons .La pousse de la paroi est assez lente : elle pousse d’environ 6 mm par mois, et il faut compter environ neuf a douze mois pour que l’ensemble de la paroi soit renouvelé. La paroi pousse plus lentement en hiver et dans les climats froids. La croissance est également ralentie dans les climats secs, quand la paroi du sabot est desséchée. La paroi pousse de façon uniforme a partir de la couronne ; ainsi sa partie la plus récente se situe au niveau des talons. La portion la plus jeune de la paroi est aussi la plus élastique, ce qui favorise l’expansion des talons quand le pied touche le sol. La paroi est plus épaisse en pince, et s’affine progressivement vers les talons ; toutefois, elle s’élargit légèrement à
 l’origine des barres, et cette jonction des barres et de la paroi est souvent appelée “arc boutant”.
Les barres :
            Au niveau des talons, la paroi se retourne vers l’avant, pour former les barres ; celles-ci convergent l’une vers l’autre, et sont parallèles aux lacunes de la fourchette. La sole s’insère dans l’espace formé d’une part par la courbure intérieure de la paroi, et d’autre part par les angles formés par les barres et la paroi.

 
La sole :
            La sole forme la plus grande partie de la surface palmaire (ou plantaire) du sabot. Elle est constituée de 33 % d’eau. Sa structure est identique a celle de la paroi ; ses tubules formées par les papilles du chorion solaire, ou tissu velouté, descendent verticalement, mais se recourbent as l’approche de la surface palmaire (ou plantaire) ; ceci explique la croissance auto-limitée de la sole, ainsi que sa desquamation en surface“ La sole ne devrait pas être a l’appui, mais elle joue un rôle dans le support du poids interne. Le contact de la sole avec le sol suscite souvent des boiteries dues aux contusions de la sole La portion de la sole contenue entre la paroi et les barres est appelée l’angle de la sole, c est a cet endroit que se développent souvent les bleimes en talon
La fourchette :

              La fourchette a la forme d un triangle qui occupe l’espace situe entre les barres et la sole. Elle contient 50 % d’eau, et est relativement molle La fourchette se divise en trois parties : 1) l’apex – qui est l’extrémité antérieure. 2) la base - qui est la portion postérieure et 3) l’épine – qui est la crête centrale de la surface interne
structure du pied
structure du pied

lundi 16 mai 2016

squelette chien




jeudi 3 décembre 2015

Castration

  

1.  Indications

La  principale  indication  de  castration  est  la  suppression,  préventive  ou  non,  du comportement mâle  du  cheval.  Cette  demande  par  le  propriétaire  d’une  castration  dite  « de convenance »,  représente  environ  95%  des  cas  de  castration.  La  gestion  d’un  animal  entier implique  en  effet  des  contraintes  éducatives  et  structurelles  supplémentaires,  qui  ne  sont généralement pas souhaitées par  les propriétaires de chevaux de  loisirs
 voir le cour complet

dimanche 2 août 2015

Anthelminthiques

introduction:



Les helminthes constituent une menace constante pour l'élevage des animaux de
rente, non seulement par les maladies qu'ils provoquent, mais aussi, et surtout, par
les pertes économiques qu'ils engendrent.
L'importance du parasitisme interne à conduit à la mise en place de plans de lutte
dont l'objectif n'est pas d'aboutir à une élimination complète des parasites, mais
d'arriver à limiter leur impact à des niveaux économiquement acceptables, non
pénalisant à la fois pour le bien être des animaux et leur production.
De manière générale, les stratégies de contrôle reposent en priorité sur l'utilisation
des anthelminthiques lors des périodes de grands risques.

lire la suite.....

lundi 3 novembre 2014

pathologie bovins:alcalose



ALCALOSE
I Définition :
Indigestion consécutive à une production excessive d’ammoniac dans le rumen. Il s’ensuit une alcalose digestive puis sanguine à l’origine d’une indigestion, d’une entérite et de troubles nerveux rapidement mortels. Elle est due à un excès d’azote non protéique dans la ration (urée, sels d’ammonium, acide urique).
II Prophylaxie :
Utilisation raisonnée de l’azote non protéique : toujours s’assurer que l’apport d’énergie est suffisant (PDIE > PDIN) et repartir l`azote soluble sur l’ensemble de la journée : c’est ainsi que l’incorporation d’ammoniac à l’ensilage est mains dangereuse que l’adjonction d’urée aux concentrés. Apporter l’azote soluble en même temps que l’énergie pour faciliter son utilisation par la microflore. Préférer les présentations à dégradation lente ou les mélanges-retard aux formes très solubles. Veiller à la fourniture des minéraux et oligo-éléments nécessaires aux fermentations. Surveillance du fonctionnement hépatique, car c’est le foie qui détoxifie l’ammoniac : apport de facteurs lipotropes (acétylméthionine, choline, vitamine B12), prévention des maladies parasitaires,
III Traitement :
- normaliser le contenu du rumen : bloquer les fermentations et acidifier le milieu, en faisant avaler a la sonde une solution froide de vinaigre ou d`acide acérique à 5 p. 100 (5 a 6 litres dans 20 à 40 L d`eau). La sonde permet en outre d’évacuer les gaz, en cas de météorisation. On réensemencera par la suite le rumen avec une flore lyophilisée ou 4 à 5 L de jus de rumen provenant d’un animal en bonne santé.
- Combattre l’alcalose sanguine et l’intoxication ammoniacale. On peut injecter du formol (30 à 60 ml en intraveineuse lente) car dans l’organisme il se transforme en uroformine après avoir piégé l'ion NH+.Les ions glutamate et aspartate sont eux aussi capables de capter l’ammoniac. On administre par voie intra-veineuse du glutamate ou de l’aspartate de calcium et de magnésium, les ions Ca++ et Mg++ ayant en outre une action régularisatrice sur l’excitabilité neuromusculaire, Des solutions d’acides aminés (arginine, ornithine, acide cétoglutarique) peuvent être utilisées en perfusion pour relancer le métabolisme énergétique.

- Prévenir les complications hépatiques et rénales fi l’aide de diurétiques et de facteurs lipotropes.

PATHOLOGIE DES BOVINS: acidose


ACIDOSE
     I définition :
Indigestion consécutive a la distribution de rations hyper glucidiques très fermentescibles insuffisamment pourvues en fibres longues. L’apport brutal d'amidon (céréales), ou de sucres solubles (betteraves sucrières, pulpes de betteraves, fruits, mélasse, lactosérum) peut déclencher une indigestion aigué du fait d’une production importante d’acide lactique. Le pH du rumen tombe en dessous de 5. Il s`ensuit une diarrhée osmotique suivie de déshydratation et une acidose sanguine rapidement mortelle. Chez les jeunes Bovins en engraissement intensif, les rations riches cn céréales déterminent une acidose chronique d’évolution moins dramatique mais provoquant une baisse des performances, des météorisations chroniques, une para kératose du rumen parfois compliquée d`ulcères et d’abcès hépatiques.
II Prophylaxie :
Acidose aigué : ménager une transition de 15j a Z mois entre régime classique et régime hyper glucidique. Etaler l’apport des concentrés dans la journée pour éviter des périodes de fermentation intense. Fournir un minimum de fibres longues pour entretenir l’activité de la flore cellulolytique: 20 a 25 p. 100 pour Ies taurillons, 40 p. 100 pour les vaches laitières. Favoriser le catabolisme de l’acide lactique en fournissant a la microflore les oligo-éléments et les vitamines nécessaires a son métabolisme (en particulier soufre, zinc, cobalt et thiamine),
Acidose chronique: sa prévention est plus difficile: respecter l’apport minimum de fourrages grossiers, utilisation de substances tampon comme le bicarbonate de sodium (maximum 3 p. 100 de la ration), ou d’antibiotiques administrés per os à faible dose et de façon prolongée pour limiter les fermentations excessives (ex. 1 tétracyclines: 100 mg/animal/j).
III Traitement :
Il ne concerne que les formes aiguées:
- normaliser le contenu du rumen : si on intervient dans les heures qui suivent L’ingestion des aliments acidogènes, on peut vidanger le rumen après gastrotomie. Bloquer toutes les fermentations en inondant le rumen avec des antibiotiques à large spectre, ii dose massive, sous un grand volume: ltétracycline ou chloramphénicol, 10 à 20 g dans 10 à 20 I d’eau. si on intervient plus lard, on peut vidanger le rumen par siphonnage car son contenu est très liquide, puis on l’alcalinise à l’aide de carbonate ou de bicarbonate de calcium, ou de propionate de sodium (300 a 500g par animal).si l’animal survit, réensemencer le rumen avec des microorganismes lyophilisés, ou mieux, plusieurs litres de jus de rumen provenant d`animaux Sains.
Apporter des oligo-éléments pour stimuler l’activité des microorganismes (cobalt, cuivre, manganèse),
- combattre l’acidose sanguine, en injectant une solution alcaline tampon par voie intraveineuse :5l de bicarbonate de sodium é 5 p. 100, par exemple, la réhydratation sera complétée par l’administration de sérum-glucosé-salé isotonique sous un grand volume. Injections massives de thiamine (2 a 4 g IV) pour faciliter la transformation de l’acide lactique en acide pyruvique.
-prévenir les complications: fourbure et altération hépatique: corticoïdes, antihistaminiques, facteurs lipotropes (acétylméthionine, vitamine B12, choline).